La bourse est un espace d’échange de titres financiers entre différents acteurs. Elle permet à des sociétés de trouver des capitaux et à des investisseurs d’effectuer des placements. Les transactions se font sur la base d’analyses et de prévisions. En effet, les acteurs essaient d’anticiper les fluctuations du marché. Comment fonctionne la spéculation boursière ? Voici des éléments de réponses à cette question.
La loi du marché et la spéculation boursière
Le fonctionnement des marchés favorise en quelque sorte la spéculation boursière. Les activités des marchés permettent d’effectuer des anticipations sur d’éventuelles prises de valeur ou de pertes de valeur. Ces comportements spéculatifs sont constitués d’une série d’achats et de ventes.
La spéculation traditionnelle
À titre d’exemple, sur le marché des matières premières agricoles se font des échanges de produits dérivés financiers. Ces échanges ne concernent pas de biens physiques, mais des contrats. Cela permet au producteur de savoir à un moment donné à combien sera vendue sa récolte.
À la base, les acteurs prennent des positions différentes sur le marché physique et sur le marché à terme. C’est une spéculation dite « traditionnelle » qui permet de se protéger des fluctuations de prix sur un court terme.
Les points de vue des acteurs
Ici, le vendeur cherchera à se protéger d’une baisse des prix en plaçant son argent sur des contrats de courte durée. Tandis que l’acheteur cherche des positions plus longues pour éviter qu’une hausse des prix n’alourdisse sa facture. Ainsi, tous les deux acteurs effectuent des anticipations sur les fluctuations du marché, donc spéculent.
Les intermédiaires comme les banques et les fonds d’investissement s’intéressent à ces marchés. Ils investissent également dans des activités industrielles ou logistiques qui sont liées au marché des matières premières. Ainsi, cette catégorie d’acteurs spécule sur l’influence de la dynamique des marchés sur d’autres activités. Ce qui les entraîne d’ailleurs parfois dans des bulles spéculatives.
La prise de risque et la spéculation boursière
Lorsque les acteurs sont optimistes quant à la valorisation d’une action, ils s’empressent de l’acheter. Ils anticipent ainsi sur une hausse du coût de ce titre financier sur le court terme. En la revendant, ils feront une plus-value. Parallèlement, lorsque les acteurs prévoient une baisse du coût d’une action qu’ils détiennent, ils cherchent à s’en débarrasser. Ces intervenants sur les marchés boursiers effectuent des achats ou des ventes en fonction de probabilités. Ils mettent en place des stratégies permettant d’établir les possibilités d’augmentation ou de baisse de la valeur d’un titre.
Ces acteurs sont des adeptes de la prise de risque. Ils font essentiellement de la spéculation financière. De temps en temps, ils empruntent un titre dont ils espèrent une baisse de valeur. Leur but est de le vendre dès qu’ils l’ont en leur possession. Ainsi, lorsque le prix de l’action aura baissé, la valeur de remboursement sera réduite. Leur bénéfice correspondra à la différence entre le prix de vente et le prix du titre au moment du remboursement.
La spéculation boursière est basée sur le principe du risque calculé. Les acteurs se servent de l’asymétrie pour réaliser des gains. En effet, pour que la spéculation soit possible, il faut que les acteurs fassent des choix différents.