La concurrence correspond à la situation de marché dans laquelle plusieurs vendeurs ou acheteurs d’un même produit se confrontent. L’affrontement peut être dominé par les prix ou des taux préférentiels chez un autre concurrentiel. Cependant, afin d’être parfaite, elle nécessite l’assemblage de diverses conditions. Découvrez les trois conditions de la concurrence.
L’homogénéité du produit
Tous les produits de la même catégorie sont indifférenciés et identiques. Toutes les entreprises livrent les produits et services que les acheteurs jugent identiques et substituables. Le choix de l’acheteur n’est ainsi guidé que par le prix proposé. Le Code de commerce et le droit de la concurrence font cette précision. En effet, le droit de la concurrence vise à encadrer le principe fondamental de la liberté de commerce et de l’industrie. Il regroupe les règlements, le principe jurisprudentiel fondé sur le droit civil et le Code de commerce. Il lutte contre les pratiques anti-concurrentielles telles que la concurrence déloyale, l’abus de position dominante. Cependant, afin de préserver votre activité, il existe un moyen légal appelé la clause de non-concurrence.
En France, les règles de concurrence pure et parfaite précisent les conditions qui permettent à la structure d’opérer dans le marché. En cas de concurrence déloyale, l’autorité de la concurrence peut être saisie par le ministre chargé de l’économie de toute pratique mentionnée à l’article L 420-2 et l 442-6. Les sanctions peuvent être édictées au niveau de Cour de Justice ou par le juge à la cour de cassation. Si vous êtes dans une action en concurrence déloyale (imitation, faux), vos intérêts sont mis de côté et des sanctions sont tranchées par le tribunal du commerce à votre endroit.
En situation de concurrence, les prix varient selon le fonctionnement de l’activité économique de l’entreprise. Aussi, les conditions de la concurrence pure deviennent inexistantes.
L’atomicité du marché
L’atomicité désigne un marché où les offreurs avec de petites dimensions sont si nombreux relativement à la taille du marché. Autrement dit, aucun agent économique ne dispose d’un marché d’une puissance suffisante pour exercer une action quelconque sur la production et le prix considéré. Pourtant un équilibre sur le marché doit pouvoir exister. Il s’agit de l’une des hypothèses fondamentales de la concurrence parfaite et pure. Si elle n’est pas respectée, le marché devient alors en concurrence imparfaite.
Les conditions de concurrence dépendent de l’entreprise concernée. Dans la pratique, la concurrence imparfaite peut se traduire par monopole, oligopole, position dominante, cartels… Une des entreprises peut avoir une part de marché plus importante que les autres : c’est une position dominant. Un oligopole peut éventuellement se présenter sous forme d’entente si les structures approvisionnant le marché établissent un accord pour maintenir leur place respective.
La libre entrée et sortie des produits
Il y a libre entrée lorsque le marché est ouvert à toutes conditions de concours et à toute situation de concurrence pour toute entreprise souhaitant s’y implanter.
Cela suppose qu’il n’y a pas de réglementation contrainte pour toute nouvelle implantation ni aucun monopole. Ainsi, le conseil constitutionnel précise que chacun est libre d’exercer son activité économique.