Le commerçant est une personne qui tire profit de son activité commerciale grâce aux bénéfices qu’il fait. Pour cela, le vendeur doit se procurer un bien à un prix donné et le revendre plus cher. Néanmoins, cette spéculation est régie par le droit du commerce. En effet, il s’agit d’un ensemble de règles qui concerne les commerçants et les opérations commerciales. De cette manière, le vendeur est dans l’obligation de rester conforme au code du commerce. Zoom complet sur la théorie des spéculations en droit commercial.
C’est quoi la théorie de spéculation en droit commercial ?
Le droit commercial est une partie du droit privé. Il s’occupe de l’activité du commerçant et définit le régime juridique appliqué aux actes du commerce. La théorie de la spéculation en droit commercial est un mécanisme économique. Celui-ci concerne l’achat et la revente d’un bien dans l’objectif d’en tirer rapidement un bénéfice. Il s’agit d’un acte de commerce soumis aux règles du droit commercial.
Cependant, un acte de commerce par nature de spéculation s’effectue fréquemment sur les marchés financiers. Ce dernier désigne l’anticipation sur le coût d’achat et de revente des biens. Il s’agit notamment des marchandises et de l’immobilier. Il faut noter que le spéculateur recherche un bénéfice important pour compenser le risque qu’il prend sur le marché. En réalité, ce dernier anticipe les évolutions sur le marché en prenant des risques.
Dans le but de rendre la spéculation légale sur les marchés, le droit commercial définit donc des règles. Ces dernières se basent sur l’organisation du marché et l’accessibilité des informations. Par ailleurs, le commerçant peut se retrouver dans l’incapacité légale d’acheter et revendre un bien. De cette manière, la spéculation est qualifiée d’illicite.
Quelques actes de commerce par nature de spéculation
Nombreux sont les actes de spéculation qui interviennent dans le marché économique. L’achat et la vente sont l’une des opérations de spéculation qui consistent à acheter un bien et le revendre. En effet, la revente doit être prise en compte au moment de l’achat. Et le bien qui est acheté dans l’objectif de le conserver n’est pas un acte de commerce. Cependant, l’achat ou l’échange peut concerner un meuble ou un immeuble. Les meubles englobent les biens corporels et les biens incorporels.
Le commerçant peut effectuer son opération de spéculation sur la location des biens. Pour cela, il lui suffit de mettre des biens meubles ou immeubles à la disposition de sa clientèle dans un esprit de spéculation. Les opérations de change et de banque sont aussi des actes de commerce par nature de spéculation. En effet, le spéculateur peut acheter et revendre une monnaie pour se faire des bénéfices.
Cela est rendu possible à cause de la monnaie qui est comparable à une marchandise. De même, les opérations bancaires sont spéculatives parce qu’elles concernent le commerce de l’argent et du crédit. Les opérations d’assurance sont aussi considérées comme des actes de spéculation. En effet, l’assuré verse une somme d’argent à son assureur dans le but d’être couvert en cas de sinistre. De cette manière, l’assureur espère avoir des bénéfices au cas où un sinistre ne se produit pas.